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Lancement en grande pompe du Rapport de l’Etat de la Population Mondiale à Dakar

Lancement en grande pompe du Rapport de l’Etat de la Population Mondiale à Dakar

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Lancement en grande pompe du Rapport de l’Etat de la Population Mondiale à Dakar

calendar_today 01 avril 2022

Dakar, Sénégal – 1 Avril 2022 : Le Sénégal a abriter l’édition 2022 du lancement du rapport 2022 de l’état de la population mondiale « SWOP » (State of World Population) du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Un évènement très remarqué, qui s’est tenu au Musée de Civilisations Noires. Pour la toute première fois un pays « programme » a l’honneur d’accueillir cet évènement, placé sous la présidence de Son Excellence Macky Sall (représenté par Mr Amadou Hott, Ministre de l’Economie, de la Planification et de la Coopération) et de l’honorable Dr Natalia Kanem, Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies et Directrice Exécutive de l’UNFPA.

 

Le choix symbolique de faire le lancement au Sénégal s’inscrit dans la continuité des engagements du pays au sortir de la Conférence Internationale sur la Population et Développent et de l’agenda de l’égalité femme-homme et des droits et de santé sexuelle et reproductive portée avec une conviction indéfectible par le Président de la République du Sénégal Macky SALL, actuellement Président en exercice de l'Union Africaine.

 

« Les grossesses non désirées ont un coût - pour les femmes et les filles, pour leurs familles et pour les sociétés. » En lançant le rapport, la Directrice Exécutive de l'UNFPA, le Dr Natalia Kanem, a noté les conséquences dévastatrices des grossesses non intentionnelles et a rappelé que chacun a un rôle a jouer pour mettre fin à cette crise.

 

Rappelons le thème de cette année : « Comprendre l’imperceptible : agir pour résoudre la crise oubliée des grossesses non intentionnelles », souligne l'urgence de prendre les mesures nécessaires pour prévenir les grossesses non désirées. Il est alarmant de constater qu’à l’échelle mondiale, tous les ans, la moitié des grossesses, soit 121 millions, ne serait pas le fruit d’un choix délibéré. 60% de ces grossesses non désirées se terminent par des avortements dont environ 45% se déroulent dans des conditions non propices, augmentant le risque de décès maternel. Par ailleurs, 5 à 13% des décès maternels surviennent suite à un avortement ; ceci a un impact majeur sur la capacité des pays à atteindre les objectifs de développement durable. Le rapport présente également des solutions qui sont déjà à portée de main, tout en soulignant la nécessité d’une approche holistique et intégrée de la question.

 

Ce « call to action » pour résoudre la crise invisible des grossesses non intentionnelles s’est déroulé en présence des plus hautes autorités étatiques.

 

Dans son allocution de bienvenue Mme Ndèye Salimata Diop Dieng, Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et la Protection des Enfants, rappelle la loi sur la Criminalisation du viol, et a souligné les efforts du gouvernement pour l’autonomisation des filles et des femmes, incluent désormais la possibilité pour les jeunes filles de retourner à l’école à l’issue de leurs grossesses.

 

La jeune et brillante activiste guinéenne Kadiatou Kanouté a lancé un appel afin d’avoir plus d’impact : « associer les jeunes filles qui sont les principales concernées aux prises de décision, introduire l’éducation sexuelle dans les écoles, faciliter l’accès à l’information dans tous les pays, renforcer le suivi de la mise en œuvre des projets ».

 

Mohamed Cherif, Directeur Pays de la BAD quant à lui, a noté que cette crise dite imperceptible est bien perceptible, car elle se reflète dans les conséquences que vivent nos pays dans de nombreuses sphères que sont l’éducation, la création de richesse ou l’autonomisation de la femme entraînant de nombreux coûts que nos états doivent adresser. Il encourage vivement une synergie des partenariats entre gouvernements, organisations religieuses et société civile pour endiguer ce fléau.

 

Portant la voix des religieux musulmans Abdadayim Abdoulaye OUSMAN, Secrétaire Général du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques (CSAI) au Tchad, soutient qu’aucune religion ne s’oppose à l’espacement des naissances. Au Tchad "les religieux participent à la conciliation au sein du couple pour plus d’adhésion des hommes à la planification familiale".

 

Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de la Coopération, M. Amadou Hott, a souligné que l’ampleur des grossesses non intentionnelles dicte l’urgence d’agir dans une approche pragmatique, holistique et inclusive pour des services d’éducation, juridiques et de santé de qualité au profit d'autonomisation de la femme".

 

Très engagée, Dr Natalia Kanem livre un message qui nous rappelle qu’un tel processus réel et durable dépend largement de l'élimination des inégalités entre les sexes et de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, ainsi qu’à transformer des structures sociales et économiques qui les entretiennent.

Revivez les moments forts de ce lancement sur :

https://twitter.com/UNFPASenegal

https://twitter.com/unfpa_wcaro?lang=fr

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