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En prélude à la journée internationale de la fille, le rapport annuel sur la situation des filles dans le monde « Le droit des filles en 2015, un travail inachevé » a été rendu public le 8 Octobre 2015. Le lancement a été organisé par Plan International Sénégal en partenariat avec le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, ONU Femme, du Fonds des Nations-Unies pour la population, UNICEF, l’Ambassade des Pays-Bas, Afriyan Girls, l’Ambassade du Canada et le RENAJELF.

« Ce rapport est un plaidoyer basé sur des évidences, des résultats de recherches approfondies. Des efforts considérables ont été menés par le Gouvernement sénégalais pour le respect des droits des filles », s’est félicité Amavi Akpamagbo, Directeur de Plan International Sénégal. Malgré les progrès enregistrés, l’émancipation des filles dans les secteurs d’activités n’est pas aussi effective en 2015 et elles continuent d’être victimes de violences basées sur le genre.

Le quotidien des jeunes filles est rythmé de viol, inceste, stigmatisation, mariage d’enfant, grossesse précoce et indésirable, violences physiques et morales, mutilation génitale féminine /excision, inaccessibilité aux services de santé.

Dans cette même veine, les observateurs constatent que les jeunes filles restent encore largement exclues des instances de décisions, et du système scolaire secondaire. Un tableau sombre qui les oblige à s’extirper du box des spectateurs  et des victimes pour revendiquer un rôle d’acteur dans la défense des droits de la fille. Une revendication qui ne souffre d’aucune légitimité au moment où la communauté internationale vient d’adopter les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui forment un programme de développement ambitieux qui devra être mis en œuvre à l’horizon 2030.

 

Les revendications des filles du Sénégal ont été exprimées artistiquement par la troupe Espoir de la Banlieue de Dakar qui, à travers une pièce de théâtre, a interpellé les décideurs et le public.