Vous êtes ici

Dans un seul rythme, les communicateurs traditionnels du Sénégal se sont engagés pour une  sensibilisation des populations sur la planification familiale, les violences basées sur le genre et le dividende démographique. C’était à l’issue de la restitution nationale de la conférence régionale sur le thème « Culture, communication et dividende démographique », tenue du 6 au 8 Août à Dakar, avec le soutien du Fonds des Nations pour la Population (UNFPA). Les bases de la mise en place du réseau régional des communicateurs traditionnels ont été jetées.

Ouverte le 6 Août par le Secrétaire Général du Ministre de la Culture, M. Birane Niang, l’atelier a réuni la crème des communicateurs traditionnels, venus de l’ensemble des régions du Sénégal, les réseaux des parlementaires, des religieux, des jeunes, des journalistes en charge des questions de population, les représentants des ministères sectoriels en charge de la santé, la famille, l’économie. Devant le Directeur du Bureau régional de l’UNFPA, Mabingué Ngom, M. Abdou Aziz Mbaye, Coordonnateur du Réseau des communicateurs traditionnels sur la population et le développement, s’est félicité du compagnonnage de plus de 20 ans avec l’UNFPA.

Pour la Représentante de l’UNFPA, Cécile Compaoré Zoungrana, « les communicateurs traditionnels de par leur rôle au sein des familles et des sociétés sont à même de parler, sans heurter, de sujet considérés comme tabous, de pratiques culturelles néfastes à la santé des filles et des femmes ». Elle a souligné l’importante de la culture et la communication, deux piliers fondamentaux dans toute politique et tout programme de développement qui cherche à impliquer les populations à la base et à répondre à leurs aspirations présentes et futures.

Le Secrétaire Général du Ministre de la Culture, a pour sa part, salué la stratégie de l’UNFPA d’utiliser le potentiel des communicateurs traditionnels pour accélérer l’acceptation de la planification familiale; l’autonomisation des femmes et des filles avec notamment le recul de la mortalité maternelle et infantile, des violences faites aux femmes et le rejet du mariage des enfants.

Pendant 3 jours d’intenses travaux et dans une ambiance chaleureuse, agrémentée d’envolées lyriques, les communicateurs se sont évertués à comprendre le concept de dividende démographique, les bénéficies de la planification familiale, la situation des violences basées sur le genre, les liens entre culture et développement. A l’issue de ces travaux, ils ont élaboré un plan d’action et impulsé la réflexion pour la mise en place d’un réseau régional des communicateurs traditionnels, au courant du dernier trimestre de 2018, lors d’une conférence régionale qui se tiendra  à Dakar.

Venu présider la cérémonie de clôture le Directeur de Cabinet du ministère en charge de la communication, M. Souleymane Diallo, s’est félicité de l’engagement citoyens des communicateurs traditionnels à accompagner la mise en œuvre des politiques et programmes de développement pour améliorer la santé des mères et des jeunes.