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La représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Andréa Wogner Diagne a déclaré qu’au Sénégal le PIB par habitant pourrait passer de 1,065 dollars en 2017 à 12,600 dollars en 2053 si la priorité est accordée simultanément à l’économie et aux investissements dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

"Le PIB par habitant pourrait passer de 1,065 dollars à 12,600 dollars en 2053 si le Sénégal accorde simultanément la priorité à l’économie et aux investissements dans les secteurs de l’éducation et la santé, il parviendrait par la même occasion à maximiser son dividende démographique", a-t-elle notamment dit.

Andréa Wogner Diagne s’exprimait lors d’une rencontre d’échange et de dialogue organisée samedi à l’occasion de la journée Internationale de la Jeunesse par African Leaders Factory Initiative. 

Selon elle, cette estimation fait suite à une étude du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan menée avec l’appui de  UNFPA pour évaluer les perspectives qui s’offrent au Sénégal pour bénéficier du dividende démographique et explorer les options en matière de politique et programme prioritaires. 

"Les jeunes constituent le potentiel des progrès économique et social qui peut aujourd’hui conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence et assurer le maintien de la stabilité sociale et la paix", a-t-elle indiqué. 
"Pour que la jeunesse puisse être la solution et non le problème il faut que les pays puissent exploiter le dividende démographique. L’un des défis majeurs au Sénégal est le poids démographique des jeunes. Selon le recensement général de la population de 2013 la population jeune âgée de 25 ans représente 61 pour cent de la population totale", a-t-elle ajouté.

La représentante de UNFPA, a estimé que le Sénégal et l’Afrique en général doivent s’inspirer du modèle de l’Asie de l’est qui a connu une croissance spectaculaire en saisissant l’opportunité du dividende démographique et en investissant dans la planification familiale.

Source APS