Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) ont appuyé, à travers le programme conjoint, la tenue du symposium sur les mutilations génitales féminines inscrit dans le programme de Uro'Dak 2017.
Ces journées scientifiques, ouvertes le 10 juillet, ont réuni environ 200 participants venant du Sénégal mais aussi de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Benin, Mali, Guinée, Gambie, Côte d’Ivoire, Nigeria, Niger, Guinée Bissau), du centre (Cameroun, RDC, Congo, Tchad, Gabon), de l’Est (Ouganda) et du Sud (Mozambique).
Uro’Dak 2017 est un lieu de "rencontres thématiques sur les MGF pour discuter des séquelles liées aux mutilations et qui sont d’ordre urologique, gynécologique ou sexuel"a expliqué le professeur Guèye, chef du service urologie de l'Hôpital Général de Grand-Yoff (HOGGY).
S’exprimant au nom des deux agences onusiennes, le Représentant Résident de l’Unfpa a relevé l’importance du symposium sur les mutilations génitales féminines, qui a permis de revenir sur la santé sexuelle et reproductive des femmes excisées et les pratiques professionnelles de prise en charge médicale. D’où, l’importance de continuer, de travailler avec le personnel de santé qui peut jouer un rôle déterminant pour l’accélération de l’abandon de l’excision préconise Moussa Faye.
Pr Serigne Maguèye Guèye, organisateur du symposium sur les MGF révèle qu’un réseau international sera mis en place pour assurer le suivi des travaux et contribuer à vulgariser les savoirs sur l'actualité médicale et scientifique sur le sujet.
Selon lui, ce réseau sera très large et va intégrer tous les agents de santé qui interviennent dans le cadre de la prise en charge globale de ces séquelles et qu’il serait bon d’avoir une stratégie globale de lutte contre ces problèmes.