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Le Sénégal a procédé le 25 juin au lancement du rapport sur l’état de la population mondiale en 2019 "Une tâche inachevée, la poursuite de l'acquisition des droits et des choix pour tous".

Le rapport souligne les avancées notées, depuis la création du Fonds des Nations Unies en 1969, et les défis dans l’acquisition des droits et des choix pour tous en matière de santé sexuelle et reproductive; l’inégalité entre les sexes comme obstacle à l’accès à tous ces droits; l’accessibilité des services de santé sexuelle et reproductive pour tous et les obstacles persistants.

Selon la Représentante Résidente de l'UNFPA, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, « en 2019, dans les pays les moins avancés, le taux de prévalence contraceptive a plus que doublé pour atteindre 37% alors que le nombre de décès maternels a été réduit de moitié pour se situer à 436 décès pour plus de naissances vivantes en 2015 ». La même tendance est notée au Sénégal qui enregistre un taux de prévalence contraceptive de 24% et un ratio de mortalité maternelle de 236 décès pour 100 000 naissances vivantes.

Des avancées significatives sont relevées dans l’accès à la contraception, aux soins pré et post-natals et aux soins obstétricaux et néonatals d’urgence. « Aujourd’hui, les femmes sont devenues plus aptes à exercer leurs droits en matière de procréation », s’est félicitée Mme Cécile Compaoré Zoungrana.

Le Directeur du Cabinet du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, M. Aliou Ndiaye, a abondé dans le même sens. « Au Sénégal, les progrès enregistrés dans le processus de mise en œuvre du programme d’action de laCconférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD), sont réels et diversifiés », a-t-il souligné.

Toutefois, des défis persistent, a relevé le rapport sur l’état de la population mondiale en 2019. « Les obstacles persistants qui sont aussi bien d’ordre politique, social, économique, juridique, doivent être franchis afin que toutes les femmes et les filles soient en mesure d’exercer leurs droits et de faire des choix responsables concernant leur santé sexuelle et reproductive ». a-t- fait remarquer Mme Cécile Compaoré Zoungrana.

La Représentante résidente de l'UNFPA a appelé le  Gouvernement, les partenaires au développement, la société civile à accélérer les efforts pour atteindre les Objectifs du programme d’action de la CIPD.