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L’Agenda National de la fille a été lancé, le 13 octobre 2020, lors de la Journée Internationale de la Fille célébrée sous le thème « Ma voix, l’égalité pour notre avenir », par la Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et la Protection des Enfants. Une occasion pour honorer les filles qui se sont distinguées par leurs brillants résultats aux examens et concours aussi bien dans l’éducation moderne, spécialisée que coranique.

« La jeune fille est au cœur des enjeux majeurs de développement économique et social avec comme fondement l'éducation et la formation », a réaffirmé la Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et la Protection des Enfants, N’dèye Saly Diop Dieng, qui présidait la cérémonie officielle, en présence des représentants de UNFPA, ONUFemmes, UNICEF, Plan International, Word Vision et le Centre Genre de CEDEAO.

En effet, le Sénégal a procédé au lancement de l’Agenda National de la fille 2020-2024 qui vise à « contribuer à la réalisation des aspirations et de l’épanouissement de la fille sénégalaise en identifiant les opportunités et les contraintes à travers un plaidoyer soutenu et une mobilisation publique autour de la problématique de la Fille afin de créer un environnement sécurisant pour les filles », a expliqué la Directrice de la Famille, Dr Fatou Faye Dème. Elle a présenté les huit priorités stratégiques articulées autour de l’égalité et droits de la Fille, l’éducation de la Fille, la formation professionnelle et technique de la Fille, l’autonomisation de la fille, la santé reproductive des adolescent(e)s et des jeunes fille (SRAJ), les violences faites sur la Fille (Mutilations Génitales Féminines et Mariages d’enfants), leadership politique de la fille, mobiliser les hommes et les garçons pour l’égalité de la Fille.

La Représentante Résidente de l’UNFPA, tout en félicitant le Gouvernement du Sénégal, pour toutes les actions prises en faveur de la protection des filles avec la loi criminalisant le viol, de leur maintien à l’école, de l’accélération de l’abandon des pratiques néfastes, a plaidé pour une prise en compte accrue des besoins des filles, surtout dans le contexte de la COVID 19. « La crise sanitaire actuelle risque de compromettre les avancées enregistrées ces dernières années vers la réalisation des Objectifs de Développement durable à l'horizon 2030, si nous ne prenons pas des mesures hardies. L’avenir de toute une génération est en jeu ».

La cérémonie officielle, précédée par un webinaire semi présentiel sur la sécurité des filles en ligne avec une forte participation des jeunes filles dans les différentes régions du pays, a été couronnée par un « Girl Take Over » au cours duquel les jeunes filles ont pris le pouvoir et la place de la Ministre de la Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et la Protection des Enfants. Elles ont réclamé plus de droits et un environnement protecteur et sécurisé pour une vie exempte de Mutilations Génitales féminines, de mariages et grossesses précoces et de toute autre forme de violence basée sur le genre.