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Chaque année, 200 millions de personnes victimes de catastrophes naturelles dans le monde. Des personnes victimes de conflits et de catastrophes et qui sont en situations d’urgence. D’ailleurs, dans un rapport du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) renseigne que trois décès maternels sur cinq ont lieu dans des contextes de situations d’urgence.

De nombreux pays, à travers le monde, sont affectés par des situations d’urgence, de types guerres, sécheresses, inondations, catastrophes naturelles, entre autres. Des pays qui enregistrent des pertes inestimables, ce qui fait qu’ils ont besoin davantage d’aide humanitaire. Car, malgré les progrès remarquables accomplis ces dix dernières années en matière de protection de la santé et des droits des femmes et des adolescentes en situation de crise humanitaire, l’accroissement des besoins a dépassé l’augmentation des fonds et des services.

Et cette situation se matérialise avec le nombre croissant de décès . En effet, «aujourd’hui, près de 3 décès maternels sur 5 ont lieu dans des contextes humanitaires fragiles. Chaque jour, 507 femmes et adolescentes meurent de complications liées à leur grossesse ou à leur accouchement dans des situations d’urgence ou dans des Etats fragiles». C’est ce que révèle le rapport du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa). Un rapport établi à l’occasion de la journée humanitaire mondiale qui a été célébré, hier.

200 millions de personnes victimes de catastrophes naturelles par an

Le document souligne aussi:  «La violence sexiste n’a rien perdu de sa brutalité, détruisant des vies et les perspectives de paix et de relèvement. Les catastrophes naturelles touchent désormais 200 millions de personnes par an. A présent, les réfugiés passent en moyenne 20 ans loin de chez eux. La grossesse et l’accouchement sont des causes de vulnérabilité supplémentaire pour les femmes et les filles en période de conflit ou de crise. 60% des décès maternels évitables surviennent chez les femmes victimes d’un conflit, d’une catastrophe naturelle ou d’un déplacement».

Selon le rapport, «les femmes et les filles rencontrent des obstacles à leur santé sexuelle et reproductive avant, pendant et après les crises. Ainsi, sur quelque 100 millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire en 2015, un quart serait des femmes et des adolescentes en âge de procréer».

«La réponse des défis humanitaires doit aller au-delà des besoins immédiats»

Andréa Wojnar Diagne, face à ce problème, formule un plaidoyer pour une prise en charge des besoins en santé reproductive et sexuelle. «La réponse des défis humanitaires doit aller au-delà des besoins immédiats. Il est important d’œuvrer avec les gouvernements, la société civile et les partenaires, y compris la presse, à la réduction des risques, le renforcement de la résilience, et le maintien de la paix», a indiqué la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), à Dakar.

«L’Unfpa partage une responsabilité commune pour atteindre les personnes les plus affectées par les crises, les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les adolescentes en âge de procréer, si nous voulons réaliser les objectifs de développement durable. En cette journée humanitaire mondiale, Unfpa appelle à la solidarité mondiale avec les personnes touchées par la crise et fait un plaidoyer pour la priorisation, à côté des autres besoins classiques, des besoins en santé reproductive et sexuelle si intimes et importants à la dignité et au bien-être humain», a-t-elle plaidé.

Le Populaire