Dr Babatunde Osotimehin, Directeur Exécutif du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), qui nous a quittés dans la nuit du 4 au 5 juin 2017, s’est battu essentiellement pour 3 objectifs de développement : l’éradication des décès maternels évitables, des pratiques néfastes envers les femmes et les filles et la prise en charge intégrale des besoins de planification familiale.
Le Directeur Exécutif du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Dr Babatunde Osotimehin, 68 ans, s’est éteint dans la nuit du 4 au 5 juin. Trois causes principales ou « objectifs de développement » ont rythmé la vie de ce médecin et spécialiste de la santé publique, par ailleurs secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations unies. Il s’agit de « l’éradication des décès maternels évitables », « des pratiques néfastes envers les femmes et les filles » ainsi que de « la prise en charge intégrale des besoins de planification familiale ».
« La disparition du Dr Osotimehin est une terrible nouvelle pour l’Unfpa et pour l’ensemble des personnes, en particulier les femmes, les filles et les jeunes, auxquelles il a consacré sa vie sans relâche, depuis ses premières années comme médecin au Nigeria ».
« Homme de courage et de détermination », le Directeur Exécutif de l’Unfpa a « mis son leadership exceptionnel au service de la santé et des droits des femmes et des filles du monde entier et a toujours veillé à porter leurs intérêts aux plus hauts niveaux ». Le Dr Osotimehin « avait compris que les 1,8 milliard de jeunes de notre planète sont le plus grand espoir de notre avenir commun ». Pour cette raison, l’organisation onusienne dont il est à la tête depuis le 1er janvier 2011 en tant que quatrième Directeur Exécutif « est déterminée à continuer le travail du Dr Osotimehin en faveur des femmes et des jeunes. L’organisation continuera de défendre les droits de l’Homme et la dignité de toutes et de tous, notamment les adolescentes les plus vulnérables ».
Avant d’atterrir aux Nations Unies, Dr Babatunde « avait exercé la fonction de Directeur Général de l’Agence nationale du Nigeria pour la lutte contre le Vih/Sida, chargée de coordonner les interventions de prévention et de lutte contre le Vih/Sida dans le pays, avant de devenir ministre de la Santé ». I « avait achevé, en 1972, ses études de médecine à l’Université d’Ibadan, au Nigeria, et obtenu, en 1979, un Doctorat en Médecine à l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni ». Marié et père de cinq enfants, grand-père de plusieurs petits-enfants, c’est en 1980 que le directeur exécutif de l’Unfpa « avait été nommé Professeur à l’Université d’Ibadan et avait dirigé le département de Pathologie clinique, avant d’être élu doyen de la Faculté de médecine en 1990. En décembre 2005, il avait été élevé au grade d’officier de l’Ordre du Niger, l’une des plus hautes distinctions nationales nigérianes. Il avait également présidé plusieurs conseils, notamment au sein du Forum économique mondial ».