C’est la volonté réaffirmée par le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération et l’UNFPA, lors de l’atelier de partage et de dissémination des résultats de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD+25), tenu le 16 décembre 2019, en présence de la délégation nationale de Nairobi, des partenaires au développement et de la société civile.
La Représentante Résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population au Sénégal (UNFPA) a appelé l’Etat, les partenaires au développement, la société civile, les ONG, les leaders communautaires, le secteur privé à tirer parti de l’élan créé au Sommet de Nairobi. « Il est opportun de se concentrer sur la manière dont les Engagements de Nairobi seront mis en œuvre avec toutes les parties prenantes pour accélérer et étendre l’impact à tous les niveaux, national, régional, global », a recommandé Mme Cécile Compaoré Zougrana. Elle s’est félicitée de la tenue de la rencontre de restitution organisée par la Direction du Développement du Capital Humain (DDCH). « C’est une plateforme pour tracer la voie à suivre vers une politique concertée et multisectorielle menant à la réalisation des actions inachevées du Programme d’Action de la CIPD».
Présidant l’ouverture, le Directeur Général de la Planification et des Politiques Economiques (DGPPE), Mouhamadou Bamba Diop, est revenu sur l’importance du Sommet de Nairobi. « Ce Sommet a permis la prise de décisions fort utiles qui permettront d’éviter des millions de décès maternels, infanto-juvéniles, de réduire substantiellement les inégalités économiques et sociales et de capturer le dividende démographique pour faire prospérer les économies des différents pays », a-t-il souligné.
Lors du Sommet de Nairobi sur le thème « 25 ans de la CIPD: Accélérer les promesses» tenu du 12 au 14 Novembre 2019, 1254 engagements ont été pris par la communauté internationale, dont 173 Etats membres ; 10 047 participants représentant les partenaires au développement, la société civile, les secteurs public et privé, etc. en vue de mettre fin à la mortalité maternelle, répondre à la demande de contraceptifs et protéger les femmes et les filles contre la violence d'ici 2030.
Le Sénégal s’est, pour sa part, engagé à étendre à l’échelle l’initiative novatrice d’autonomisation et de protection des filles « New Neal » et à réduire la mortalité maternelle pour atteindre 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2030. Les autres engagements du pays portent sur l’autonomisation économique des femmes et des filles, l’employabilité des jeunes ainsi que la poursuite des programmes de lutte contre les violences basées sur le genre, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines et autres pratiques néfastes.