Dans le monde, 500 femmes meurent chaque jour, de complications liées à la grossesse dans les situations de crises humanitaires. Le Bureau Régional de Coordination des Affaires humanitaires des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OCHA), et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ont célébré ce vendredi 18 août la journée mondiale de l’aide humanitaire. Cette année, la journée a rendu hommage à l’esprit humanitaire, à ceux et celles qui font face au danger et à l'adversité pour aider les personnes touchées par des crises ou catastrophes dans le monde entier.
Chaque jour, dans le monde, près de 500 femmes et adolescentes meurent de complications liées à leur grossesse ou à leur accouchement dans des situations d’urgence. Dans des situations pareilles, la priorité est surtout accordée aux besoins primaires : accès à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement, à l’hygiène et à un abri.
L’accès aux services de santé de la reproduction/planification familiale, la prévention des grossesses non désirées, du VIH et des VBG ne sont pas suffisamment pris en compte. Pourtant, les crises humanitaires aggravent la mortalité maternelle et infantile et cela quel que soit le niveau d’investissement, et de performances atteints antérieurement dans ces zones de conflits.
« Il est donc vital de rendre disponible les services de santé sexuelle et reproductive, en particulier pour les femmes et les jeunes les plus vulnérables, surtout en période d’urgence » a soutenu la Représentante-Résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Madame Andréa Wojnar Diagne, ajoute , que c’est ce qui explique, l’appui de l’UNFPA, lors de toutes les crises à travers le monde et aussi au Sénégal, par une contribution technique et aussi une mise à disposition de kits pour la prise en charge des accouchements, des IST/VIH et des victimes des violences basées sur le genre.
Le Coordonnateur du Bureau Régional de coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OCHA) a, pour sa part, rappelé la campagne globale initiée cette année par son agence, dénommée « NOTATARGET ». Ceci, pour la protection des civils et des humanitaires qui font face à des conflits ou autres du même genre.
Aujourd’hui, plus de 65 millions de personnes sont contraintes au déplacement forcé, y compris plus de 21 millions de réfugiés dont 47% sont des femmes et 51% sont des jeunes de moins de 18 ans à la recherche d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs familles.
La Coordonnatrice du Bureau Accueil, Orientation et Suivi des Immigrés chargée de la gestion de la situation des Réfugiés, Rapatriés et Personnes Déplacées (CNRRPD) ; a, elle, réaffirmé l’engagement du Sénégal à poursuivre la collaboration avec l’Organisation des Nations Unies. L’ONU, a institué le 19 août de chaque année comme étant la journée mondiale de l’aide humanitaire, commémorant l’attentat perpétré le 19 août 2003 contre le siège des Nations unis à Bagdad, en Irak.