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A l’occasion de la journée mondiale de la contraception, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale au Sénégal et le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale au Maroc ont organisé conjointement avec les bureaux pays de UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la Population, la célébration de la journée mondiale afin de soutenir les efforts consentis en matière de promotion des méthodes contraceptives pour supporter les droits des femmes, en matière de la santé sexuelle et reproductive.

Le but de cette collaboration est de marquer le long partenariat existant déjà entre les deux gouvernements de la République du Sénégal et le Royaume du Maroc et de soutenir la coopération Sud-sud.

Tenue avec l’appui des Affaires Mondiales Canada, cette rencontre a présenté l’occasion de partager les expériences des deux pays ainsi que les données probantes et l’analyse de stratégies innovantes visant à atteindre le résultat transformateur relatif à l’élimination des besoins non satisfait en planification familiale.

À travers cette intervention, UNFPA vise à contribuer concrètement aux efforts consentis d’une part par le Maroc et d’autre part par le Sénégal pour atteindre le résultat transformateur relatif à l’élimination des besoins non satisfait en planification familiale qui s’élèvent à 11,3 % au Maroc (ENPSF 2018) et à 21,7% au Sénégal (EDSc 2019) et l’analyse des principaux facteurs influençant l’évolution de la prévalence contraceptive qui est de l’ordre de 70,8 % au Maroc (ENPSF 2018) et de 25,5 % au Sénégal (EDSc 2019).

Selon des données récentes des hautes instances sanitaires, 200 millions de femmes dans le monde ont des besoins non satisfaits en contraceptifs, ce qui entraîne des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement et des avortements dangereux.

En effet, le nombre d’avortements non sécurisés pratiqués chaque année est estimé à plus de 1,8 million. En cause, le manque de moyens, de choix ou de disponibilité des produits, mais aussi le défaut d’information. L’information sur la santé sexuelle et reproductive est donc un enjeu de santé publique majeur, particulièrement chez les femmes et les jeunes.

Madame Rose GAKUBA, Représentante Résidente ai de l’UNFPA Sénégal est revenue sur l'appui de l’UNFPA à la promotion de la planification familiale particulièrement pour ce qui est de l’appui à la   disponibilité de produits contraceptifs ; les enquêtes sur la sécurisation des produits; le renforcement de capacité des prestataires et l'offre de services  au dernier kilomètre.

Monsieur Louis MORA Représentant Résident UNFPA Maroc a magnifié cette initiative commune et rappelle que le partenariat Sud-Sud en matière de  planification familiale est efficient pour sauver des vies et protéger la santé des mères et des enfants.

La partie gouvernementale était représenté par Dr Amadou DOUCOURE   “ Le Gouvernement du Sénégal s’est engagé à hauteur de 500 Milliards de FCFA pour la  ligne budgétaire dédiée à la planification familiale, avec comme impact 313 000 grossesses non désirées évitées, 111000 avortements non désirés évités ” a-t-il rappelé 

De ces es échanges fructueux il est relevant de noter que  l'innovation et l'audace devront être de mise pour garantir la continuité des services. 

Le prochain jalon sera l’élaboration d’une  une feuille de route en vue d’un projet conjoint de promotion de la planification familiale, qui renforcera  davantage le partenariat Sud-Sud en cohérence avec le  plan stratégique 2022-2025.