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Le Fonds des Nations Unies pour la Population à travers son Représentant Résident par intérim,  Moussa Faye, a invité les 179 gouvernements qui ont approuvé le programme d’action de la conférence internationale du Caire de 1994, sur la population et le développement à s’acquitter de leurs engagements, en matière d’accès universel à la santé sexuelle et reproductive y compris la planification familiale".

Selon Moussa Faye  "la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD)  à l’horizon 2030 dépend en grande partie du niveau de respect des droits des femmes et des jeunes gens, notamment en termes de santé sexuelle et reproductive".

Il s’exprimait lors de la célébration de la journée mondiale de la population axée sur le thème : "planification familiale : autonomisation des populations et développement du Sénégal".

En outre, le représentant de l’UNFPA a expliqué que "la planification familiale est un levier essentiel pour l’atteinte des objectifs de développement durable et figure en bonne place dans l’agenda international.

La journée mondiale de la population coïncide cette année avec la tenue du sommet de Londres sur la planification familiale. Il s’agit de la deuxième réunion des groupes de donateurs et des parties prenantes à l’origine de l’initiative Planification familiale 2020 qui vise à étendre l’accès à la planification à 120 millions de femmes supplémentaires d’ici 2020.

Présidant la cérémonie de la célébration de la journée mondiale de la population, au nom du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, le directeur général de la Planification et des politiques économiques, Pierre Ndiaye a souligné que le cadre stratégique de la planification familiale 2016/2020 participe à relever le taux de prévalence contraceptive à travers l’amélioration de l’offre et de la demande mais aussi les stratégies avancées, telles que la campagne ’Moytu Nef’ et le plaidoyer religieux.

Le  Sénégal a presque  doublé son taux de prévalence contraceptive en trois ans passant de 12 à 21%. Ces performances  sont saluées par Moussa Faye qui préconise la prise en charge des besoins non satisfaits. En effet,  "25 % des femmes actuellement en union ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale, la prévalence pourrait atteindre 49 % si tous ces besoins étaient répondus" souligne-t-il.